Doctor Who : review des épisodes 4.07 "The Unicorn and the Wasp" et 4.08 "Silence in the Library (part. 1)"

4.07 : The Unicorn and the Wasp
Sc : Gareth Roberts. R : Graeme Harper.
ép. Agatha Christie. Le Docteur et Donna arrivent au XXème siècle, dans les années 1920's, près d'une grande demeure où une fête se prépare. Les deux voyageurs du temps vont s'inviter à cette fête, et faire connaissance avec les invités. Parmi eux, a été invitée... Agatha Christie, la célèbre romancière ! Le Docteur découvre que lui et Donna ont atterri la veille de la disparition mystérieuse de la romancière. La fête est interrompue par la découverte du corps du professeur, assassinée. La fête prend des allures de Cluedo géant. Le Docteur se fait alors passer pour un inspecteur de Scotland Yard pour pouvoir mener l'enquête. Lui et Agatha Christie vont alors interroger les différents invités, afin de vérifier les alibis de chacun et découvrir qui pourrait être l'assassin. L'occasion de découvrir les petits secrets de chacun. Pendant ce temps, Donna Noble découvre une pièce vide, et une guêpe géante, énorme. Elle échapper de peu au monstre, et appelle le Docteur à l'aide. Celui-ci examine le dard laissé par la guêpe. Puis tous les trois découvrent l'insecte géant.

Plus tard, Donna et Agatha Christie se confient l'une à l'autre, avant de faire une étrange découverte dans le jardin. Elles font part de leur découverte au Docteur, qui a été empoisonné, mais parvient à se débarrasser du poison à temps. Au cours du repas du soir, un nouvel invité est retrouvé assassiné, après une nouvelle apparition de la guêpe géante. Le Docteur encourage alors la géniale Agatha Christie à découvrir elle-même qui est l’assassin... Les secrets des différents invités sont alors dévoilés.  Le meurtrier finit par être démasqué, et Agatha Christie envisage de se sacrifier pour en finir avec ces meurtres. Mais le Docteur la sauve à temps...
Mon avis : Un excellent épisode, léger, brillamment imaginé. Le charme des années 20 y est pour beaucoup, je dois dire : costumes d'époque, accompagnement musical... Rien n'est oublié. L'interrogatoire des invités est un régal. Autant que l'intrigue de l'épisode, bel hommage à Agatha Christie. La scène où le Docteur combat le poison est excellente, nous livrant un beau numéro de Tennant et Catherine Tate.

4.08 : Silence in the Library (part. 1)
Sc : Steven Moffat. R : Euros Lyn.
Le futur lointain. Une jeune fille est chez un psychiatre. Elle rêve souvent d’une grande librairie, lieu réel ou fantasmé. La librairie serait à elle, dans son esprit. Le Docteur choisit d’emmener Danna dans LA Librairie. La plus grande de l’ univers, puisqu’elle constitue... une planète entière. Censée accueillir tout ce qui a jamais été écrit. Mais à la grande surprise du Docteur, le lieu est complètement désert. Un ordinateur confirme qu’ ils sont les seuls êtres vivants. Tous deux explorent les lieux, et tombent sur un robot bibliothécaire. Celui-ci les met en garde : pour rester en vie, tous deux se voivent de compter les ombres. Lorsque dans une des ailes de la Librairie, les lumières s’éteignent, tous deux fuient. Ils atterrissent dans une pièce sûre, et le Docteur neutralise une caméra de surveillance. Ce qui a pour effet d’affecter la jeune fille chez le psychiatre. Puis le Dcoteur et Donna accueillent de nouveaux visiteurs : des archéologues, menés par une certaine Pr River Song, qu’ ils mettent en garde contre les dangers qu‘ils pourraient courir. Mais cela ne décourage nullement ces nouveaux visiteurs. River Song semble reconnaître le Docteur. Mais celui-ci ignore qui elle est. Puis le Docteur parvient temporairement à entre en contact avec la jeune fille, avant que le contact ne soit rompu. Une des visiteuses, Miss Evangelista, quitte le groupe pour explorer. Quant le groupe part à sa recherche, il ne trouve plus que son cadavre. Moment tragique, un reste de conscience anime encore le communicateur de la jeune femme. Le Docteur interroge ensuite River Song sur ce qui les relie tous deux, mais elle refuse de parler, et d’informer le Docteur de son avenir. Pendant ce temps, le Dr Moon s’apprête à quitter sa jeune patiente. Il l’informe toutefois que la Librairie existe vraiment, que ses cauchemars sont réels, et que des personnes enfermées dans la Librairie ont besoin d’elle pour s’en sortir vivantes...  Dans la Librairie, les ombres attaquent et tuent un des membres du groupe, malgré les efforts du Docteur, qui a téléporté Donna à bord du TARDIS pour la mettre à l‘abri.
Mon avis : Une accroche surprenante. Un lieu propice à l’ imaginaire, surprenant, à la fois familier, et déformé par une vision whosienne. Tout comme pour « Blink », l’ épisode joue avec les peurs élémentaires. Ici un lieu désert alors qu’ il devrait regorger de vie. Un épisode très inquiétant, flippant. Surprenant, inattendu, aussi. Il fait partie de ces épisodes reposant entièrement sur une idée de départ, un lieu inattendu. Reste à occuper le reste de l’épisode avec une intrigue. Ce que Moffat fait fort bien, l’épisode ménageant ses rebondissements. D’une certaine manière, l’épisode s’inscrit dans la continuité de « Blink » : les diverses mises en garde sur le temps et le danger de remettre en cause la linéarité des événements, la tentation de passer outre que l’ on doit contenir, le « count the shadows » qui fait écho au fameux «  don’t blink »...
La Guest-star de l’ épisode : Alex Kingston, qui incarne ici le Pr River Song, est plus connue pour avoir été le Dr Corday dans  Urgences.

«  Now, listen. This is important. There's the real world and there's the world of nightmares. That's right, isn't it ? You understand that.
- Yes, I know, Doctor Moon.
- What I want you to remember is this- and I know it's hard. The real world is a lie and your nightmares are real. The Library is real. There are people trapped in there. People who need to be saved. The shadows are moving again. Those people are depending on you. Only you can save them. Only you. »
Le Dr Moon, à la petite fille (ép. 4.08 « Silence in the Library (part. 1) »).

«  Almost every species in the universe has an irrational fear of the dark. But they're wrong, 'cause it's not irrational. It's Vashta Nerada.
- What's Vashta Nerada ?
- It's what's in the dark. It's what's always in the dark. »
Le Docteur, à Donna  (ép. 4.08 « Silence in the Library (part. 1) »).

le Docteur - MacGyver : Cousins éloignés ?

En discutant de la série et en réfléchissant au personnage, la vérité m'a sauté aux yeux : Mac Gyver et le Docteur possèdent bien des points communs. Le premier d'entre eux, c'est le plus évident ; tous deux se servent de leur débrouillardise naturelle et de leur intelligence pour se sortir des mauvais pas, et vaincre leurs adversaires. Si le Docteur a à sa disposition un outil magique le tirant toujours des mauvais pas, son fameux tourne-vis sonique, Mac Gyver utilise les 3/4 du temps son fameux couteau-suisse multi-usages... Pour tous deux, pas d'usage d'armes à feu, Mac Gyver ayant toujours été contre, et on peut penser que le Docteur également.

Tous deux ont une grande humanité, et font preuve d'une grande compassion. Au point qu'ils sont inspirants. En leur compagnie, on a envie de se sentir à la hauteur, de se dépasser. Ils nous poussent, nous encouragent à l'être. Ainsi, tous deux trouvent souvent au cours de leur aventure des alliés, d'un jour ou plus. Et savent avoir suffisamment de charme, de séduction, pour s'adjoindre le soutien d'une compagne. Hé oui, à revoir les permiers épisodes de Mac Gyver, souvent le personnage incarné avec brio par Richard Dean Anderson retrouvait une vieille amie ou faisait connaissance d'une alliée toute gagnée à sa cause.

Cela grâce à leur décontraction naturelle, leur calme devant le danger, le fait de tromper la mort attendue.

Bref, bien des points communs unissent les 2 personnages, deux personnages cultes chacun en son domaine, le Docteur pour la S-F, Mac Gyver pour l' action et l' aventure, mix habile entre un Indiana Jones moderne ou un espion à la cool, selon la fantaisie des scénaristes. Héros passe-partout, pouvant se fondre dans n'importe quel type d'histoire ou d'aventure.

Et peut-être bien que les scénaristes se sont inconsciemment inspiré du célèbre Docteur pour inventer leur as des as, puisque dans l'un des tout premiers épisodes, Mac Gyver affrontait des robots cousins lointains des sinistres Daleks...

DOCTOR WHO : review des épisodes 4.03 "Planet of the Oods" et 4.04 "The Sotaran Stratagem (part. I)"

4.03 : Planet of the Ood
Sc : Keith Temple. R : Graeme Harper.
4126. Le Docteur a amené Donna Noble sur une magnifique planète de glace. Sur cette planète, se sont installés des humains, qui utilisent comme serviteurs des Oods. Mais des accidents ont lieu, certains Oods tuant certaines personnes. Le Docteur et Donna, en ballade sur la planète, découvrent un Ood mourant, que le Docteur ne parvient pas à sauver. Le couple de voyageurs s'invite dans la base, à l'occasion d'une visite guidée de présentation de la base, alors qu'une alarme retentit. Car un Ood s'est enfui, et est devenu complètement sauvage. Il est rattrapé, et capturé. Le Docteur et Donna comprennent que les Oods ont été réduits en esclavage. Le Docteur et Donna fouinent plus avant dans la base. Ils découvrent des containers emplis de Oods, réduit à une simple marchandise. Mais on découvre l'intrusion. Donna est capturée, et enfermée dans un container avec des Oods. On tente également de capturer le Docteur.

Heureusement, le directeur de l'installation souhaite garder les deux intrus en vie, et rapidement, les militaires chargés de la sécurité se retrouvent avec un autre souci, une révolte de Oods. Un peu plus tard, le Docteur permet à Donna d'entendre, par télépathie, le chant de douleur des Oods. Mais les deux explorateurs finissent par être arrêtés. Le directeur envisage de se débarasser des Oods en les gazant. Les Oods finissent de se révolter totalement. Grâce au pouvoir du mot, le Docteur et Donna échappent à une mort certaine par les Oods, tandis que le directeur et son principal savant s'enfuient. .
Mon avis : Réapparition des Oods, race mystérieuse et inquiétante de par leur apparence, apparue durant un dyptique de la Saison 2, n'avait pas encore révélé tout son potentiel et ne demandait qu' à revenir, ce qui est chose faite. L'épisode présente des décors véritablement magnifiques, et une intrigue solide. Même si elle peine à démarrer et se révèle terriblement prévisible. Domage. Je n'ai pas aimé le procédé facile de créer de l'émotion, de la compassion, en mettant en scène une race mise en esclavage. Et de faire des humains les vrais méchants de l'histoire. Heureusement, la fin sauve l'épisode : nous avons assisté en réalité à une tragédie. Mais il reste toujours, avec le Docteur, le libérateur, l'espoir...

" Take this song with you.
- We will.
- Always.
- And know this, Doctor-Donna, you will never be forgotten. Our children will sing of the Doctor-Donna, and our children's children, and the wind and the ice and the snow will carry your names forever. "
Le Ood Sigma, à Donna et au Docteur (ép. 4.03 "Planet of the Oods").


4.04 : The Sontaran Stratagem (part. I)
Sc : Helen Raynor. R : Douglas McKinnon.
2009 ; la Terre ; la Rattingan Academy. Une jeune feme est chassée par un groupe d'étudiants. Le leader des étudiants, chez lui, recommande à un mystérieux interlocuteur de la "terminer". Alors que la jeune femme souhaite rejoindre l'UNIT, sa voiture prend le contrôle de sa destination et l'envoie dans l'eau. Pendant ce temps, Donna apprend à diriger le TARDIS. Le Docteur reçoit un coup de téléphone de... Marhta Jones, sa précédente compagne de voyage ! Les retrouvailles sont des plus chaleureuses. Mais une surprise de taille attend le Docteur : Marhta Jones travaile désormais pou... the U.N.I.T., la division de l'armée chargée de gérer les menaces pour la sécurité nationale du pays. L'agence militaire enquête sur des morts suspectes s'étant déroulées dans les mêmes circonstances. The U.N.I.T. est en pleine opération d'évacuation d'une usine d' ATMOS où se passent d'étranges phénomènes. 2 soldats font d'ailleurs une bien belle découverte : une sorte de cercueil d'où se font entendre des bruits. A l'intérieur, un liquide vert, dans lequel se trouve une créature humanoïde.

Puis une créature humanoïde les interrompt, contre laquelle ils sont impuissants. Pendant ce temps, Donna et le Docteur mènent l'enquête. Martha examine un employé qui a un comportement des plus étranges. Puis Martha se fait emmener par les 2 militaires déosrmais sous contrôle mental. Donna, après une conversation avec Martha, décide de quitter le Docteur, et de rentrer chez elle. Mais le souvenir de ses aventures passées lui revient en mémoire. Elle rend visite à son grand-père, et se confie à propos du Docteur. Ce dernier, pendant ce temps, rend visite au jeune génie leader des étudiants à la Rattingan Academy. L'occasion pour le Docteur d'en apprendre plus sur le jeune homme. Un dispositif de téléportation l'envoie faire un aller-retour dans une base extraterrestre où se dissimulent des Sontarans. Mais un Sontaran a réussi à se téléporter à la suite du Docteur. Les deux extraterrestres échangent quelques mots, puis le Docteur s'enfuit. Les Sontarans s'inquiètent d'avoir été découverts. Martha Jones, capturée, se voit clonée.

Le Docteur parvient à échapper à une tentative d'élimination. Il en réchappe, et rejoint Donna et son grand-père, Wilfred, qu' il a déjà rencontré à l' occasion de Noël ! Après une tentative de réparation d'une voiture, les Sontarans lancent une attaque subtile : piéger toutes les voitures. Wilf se retrouve piégé, et le Docteur et Donna, impuissants à le tirer d'affaire...
Mon avis : Je suis aux anges... Avec cet appel de Martha Jones, le hook promettait de belles scènes de retrouvailles, et elles sont à la hauteur ! Les deux compagnes, Donna et Martha, partagent de très belles scènes ensemble. L' épisode enrichit donc la mythologie de la série en faisant réapparaître également the UNIT. L' épisode est passionnant, et bien moins ennuyeux que le précédent. Même si au bout de 4 saisons, la série commence à être prévisible. Les Centaurians sont d' excellents ennemis, très intelligents et fiers, à la hauteur des menaces d' invasion extraterrestre précédentes. Ils ont une apparence à la fois amusante et inquiétante, comme les Daleks ou les Cybermen.